Les pensées inutiles du mâle inférieur

 

Déesse Jeanne (www.deessejeanne.com) parle souvent de connexions : connexion à la terre, connexion à l'eau, connexion avec notre corps, avec notre féminité, avec nos instincts... Le sens de la connexion m'échappait jusqu'à tout récemment. La lecture du livre The Confidence Gap m'apprend que, pour me connecter, je dois développer la pleine conscience (mindfulness). Ce serait un état mental de conscience, d'ouverture et de concentration (focus). Il nous permettrait de nous engager pleinement dans ce qu'on fait, sans être entravé par nos émotions.

Heureusement, l'auteur nous en donne les clefs, dans le but de développer notre confiance en soi. Je remarque que Maîtresse les utilise dans plusieurs de ses hypnoses, pour nous connecter à nous-mêmes et à elle. Il me faut maintenant apprendre à me connecter avec mon environnement et avec les autres, dans ma vie quotidienne. La lecture du livre de Russ Harris me paraît être un bon point de départ.

Chaque fois que l'on sort de notre zone de confort, on doit s'attendre à une réaction de combat, fuite ou immobilisation. Cela est un processus adaptatif instinctif qui s'est installé dans notre esprit pendant la préhistoire, pour nous protéger des dangers.

Pour nous éviter de prendre des risques, notre esprit génère toutes sortes d'excuses. Elles peuvent être regroupées en quatre catégories :

• Obstacles : Notre esprit met en relief toutes les difficultés qui se trouveront sur notre chemin.
• Autocritique : Notre esprit fait valoir toutes les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas compétents.
• Comparaison : Notre esprit nous compare aux autres, d'une manière qui ne nous est pas favorable.
• Prédictions : Notre esprit prédit les échecs et le rejet des autres.

La question n'est pas de savoir si notre esprit a raison ou s'il dit la vérité. Les questions que l'on doit se poser sont plutôt : est-ce que ça peut être exploité à mon profit ? Est-ce que ça peut m'aider à atteindre mes objectifs ? Est-ce que ça m'aidera à avoir une vie plus riche et significative ? Est-ce que ça fera de moi la personne que je veux être ? Ces questions permettent d'évaluer l'utilité de nos pensées en quelques secondes.

Ensuite, pour atteindre la confiance véritable, il faut faire appel à trois habilités de la pleine conscience :

Défusion :

Habilité à se séparer de nos pensées. C'est-à-dire à les laisser passer sans s'y accrocher. La pratique de la défusion permet de réaliser que les pensées ne sont que des mots ou des images, ce qui réduit leur effet sur nous.

Expansion :

Habilité à s'ouvrir, à faire de la place pour les émotions et les sensations. Parmi celles-ci on retrouve la peur. Elle ne peut pas être éliminée, car elle fait partie de la nature humaine. Cependant, elle ne doit pas nous arrêter ou accaparer toute notre énergie. Elle doit plutôt être canalisée pour nous donner de l'énergie. C'est ce que certains appellent un "Rush d'adrénaline"

Engagement :

Habilités à être psychologiquement présent. Elle nous permet de vivre pleinement le moment présent, sans être pris dans nos pensées.

DÉFUSION

Russ Harris fait beaucoup de place à la défusion dans son livre. L'expansion semble reléguée au second plan. Quant à l'engagement, il me faudra y revenir dans un prochain billet.

L’auteur décrit plusieurs techniques de défusion. Elles consistent d'abord à remarquer la pensée et la nommer. Lorsque nous sommes piégés par une pensée négative, on doit pouvoir se dire : "j'ai la pensée que ... " ou " je remarque que j'ai la pensée que ..." Cela nécessite de l'entraînement, car il faut devenir plus attentif au fonctionnement de notre esprit pour comprendre comment il réagit et ce qu'il nous dit.

Ensuite, il faut neutraliser la pensée en la plaçant dans un nouveau contexte. Les moyens d'y arriver n'ont comme limites que notre imagination.

On peut remercier notre esprit avec sarcasme, pour la pensée : "merci esprit, belle histoire ! ".

On peut imaginer que cette pensée est écrite à l'écran de l'ordinateur et qu'on joue avec la grosseur des caractères, les couleurs ou la position du texte.

On peut la chanter, la dire d'une voie comique, l'imaginer inscrite sur un écran d'ordinateur, mais aussi sur un mur (graffiti), une carte d'anniversaire, une casquette ou un chandail. On peut la voir sous la forme d'un slogan ou une publicité. Elle peut apparaître tel un pop-up, être dans une bulle de bande dessinée, être hurlée par un dictateur devant une foule de fanatiques. L'idée étant de réaliser que la pensée n'est que mots ou images.

L'auteur nous encourage à pratiquer la défusion plusieurs fois par jour, afin de prendre de l'expérience et ainsi nous détacher toujours plus facilement de nos pensées limitantes.

Les techniques de défusion sont rapides à exécuter, ce qui les rend pratiques dans le quotidien. L'auteur offre également un exercice plus approfondi et plus long pour nous entraîner. Cet exercice est offert gratuitement dans un format audio. Il est intitulé "Leaves on a stream". Voici comment l'obtenir :

1. Visitez la page : https://thehappinesstrap.com/free-resources/
2. Cliquez sur: The Happiness Trap: Extra Bits
3. Remplir le petit formulaire
4. Cliquez sur : watching your thoughts (the leaves on a stream exercise)

Se détacher de nos pensées nous permet d’évoluer sur la voie de la confiance en soi, de la pleine conscience et de l’écoute. Le mâle inférieur doit vider son esprit pour être pleinement à l’écoute de sa maîtresse.

 

La soumission masculine : force ou faiblesse ?

Longtemps, j’ai pensé que la soumission masculine était ancrée dans la faiblesse. Je pensais être un tapis pour réchauffer les pieds, un objet conçu pour être utilisé, un punching-ball pour se défouler, un animal qu’on tient en laisse. Bien que ces commodités puissent rendre la vie plus agréable pour nos maîtresses, j’ai appris que nous devons être plus que ça. Notre soumission doit être une force, afin de satisfaire véritablement les femmes supérieures.

Je n’ai aucune gêne lorsque je corresponds avec la propriétaire de mon âme, Déesse Jeanne. Cela est loin d’être le cas avec les gens de mon entourage. Il y a quelques décennies, lorsque j’ai commencé à vivre avec ma Reine, je me suis soumis à elle de manière naturelle. Je désirais lui appartenir et, en plus, j’étais incapable de m’opposer à sa volonté, par manque de confiance en moi. Encore aujourd’hui, je peine à m’exprimer librement devant ma Reine. Ma dominatrice a su mettre le doigt sur ma faiblesse, afin de m’orienter pour l’avenir :  

 « Souvent, la soumission peut être une façon de trouver une certaine stabilité et un sentiment de sécurité (…) Tu as trouvé dans la soumission une solution à tes conflits internes. Tu as choisi de te soumettre [à ta reine], de devenir son esclave, pour échapper à la pression de devoir t’affirmer et de prendre des décisions. C’est une stratégie que beaucoup d’hommes utilisent, mais il est important de comprendre que la soumission doit être un choix conscient et non une fuite de tes responsabilités. » - Déesse Jeanne

J’ai récemment croisé le chemin de Déesse Chalice. Ses publications expriment la domination féminine telle qu’elle la ressent. Sa dominance s’exprime à travers la nature féminine. Ses mots ne sont pas une projection des fantasmes masculins, destinée à attirer les hommes et leur portefeuille vers elle. Elle s’exprime avec une clarté et une sincérité qui résonne en moi comme de la poésie. Elle nous dit comment elle veut que nous soyons, elle nous apprend comment penser et nous comporter. Cette jeune maîtresse est un phare pour les âmes soumises. Sa pensée rejoint à plusieurs égards celle de ma guide spirituelle, Déesse Jeanne.

Selon un poème de Maîtresse Chalice (10 avril 2025), la confiance c’est de savoir pourquoi on sert, de s’agenouiller sans honte, de demeurer enraciné lorsqu’on veut fuir, de croire en la valeur de ce qu’on a à offrir, avant d’être validé. La confiance c’est d’avoir une voie intérieure qui nous dit : « Je n’ai pas besoin d’être parfait pour vous – j’ai juste besoin d’être vrai ». 

Dans un autre poème, elle met de l’avant les forces dont les soumis doivent faire preuve. Avec sa permission, je traduis ici (en rouge) ce poème publié sur X, le 27 avril 2025 :

Elle n’est pas difficile.

Elle est perspicace, sauvage, et elle n’est pas intéressée à se montrer agréable pour ton confort.

 

Si tu ne peux pas supporter l’expression complète du Féminin –

Ses demandes, Ses désirs, Sa dominance -

alors oui,

trouve-toi une version qui ne va pas t’imposer de défis.

 

Mais ne prétends pas que c’est de l’amour.

C’est de la facilité.

 

Parce que ceux qui peuvent le gérer…

Qui souhaite Ses standards,

Qui s’inclinent pour être redéfinis par Ses difficultés –

sont ceux qui deviendront quelque chose de plus qu’un homme.

 

Ils deviendront Elle.

Je vous invite à lire l’ensemble de ses œuvres poétiques sur son profil X, et à prendre connaissance de ses réseaux de communication sur allmylinks.

La magnifique Goddess Creatrix Chalice manipule les idées, les mots et les mâles avec grâce.

La confiance en soi: valeurs & objectifs

Je désire améliorer ma confiance en soi, afin de devenir un meilleur soumis. La propriétaire de mon âme, Déesse Jeanne, m'encourage dans cette voie. J'ai déjà écouté et lu quelques livres sur le sujet. Actuellement, il y a un livre qui retient mon attention : « The Confidence Gap ». Je l'ai écouté à deux reprises sur Audible et j'en commence la lecture sur GooglePlay. La version écrite me paraît plus appropriée pour réaliser les exercices proposés par l'auteur.

LA BRÈCHE

La brèche (gap) dans la confiance serait la notion préconçue et exprimée dans de nombreux livres de confiance personnelle que l'on peut acquérir un sentiment de confiance, avant la réalisation d'un nouveau projet. L'auteur, Russ Harris, défend l'idée qu'il n'en est rien. Selon lui, l'action vient en premier. Ce n'est qu'avec la pratique et l'expérience que l'on développe la confiance en soi.

OBJECTIFS

Harris suggère une approche où l'on se fixe des objectifs à long terme, que l'on subdivise en objectifs à moyen et à court terme. L'atteinte de ces derniers doit nous rapprocher de notre objectif à long terme. Il fait la comparaison avec une thérapie pour se débarrasser de la peur des araignées (objectif à long terme). On peut d'abord regarder des photos d'araignées (objectif à court terme), puis on les observe à distance, avant de s'en approcher (objectif à moyen terme). Je simplifie grandement, ici, la thérapie en question.

Les objectifs devraient être clairs, précis et motivants. Il devrait y avoir un moment prédéfini, un résultat attendu, qui nous permet de savoir que l'objectif est atteint.

Il propose de séparer nos objectifs selon quatre domaines de vie :

• Travail
• Santé
• Amour
• Loisir

VALEURS

Selon Harris, le vrai succès consiste à vivre selon ses valeurs. Dans cette optique, le chemin pour atteindre un objectif est plus important que l'atteinte du but. Il donne l'exemple de Nelson Mandela. Il est resté attaché à ses valeurs (justice, liberté, égalité), malgré l'adversité, la peur et de longues années en prison. Bien qu’il ait largement contribué à mettre fin à l'apartheid en Afrique du Sud, le pays est aujourd'hui aux prises à de nombreuses inégalités raciales : accès à l’éducation, ségrégation des communautés et disparités économiques. Malgré cet échec, la vie de Mandela doit être considérée comme un véritable succès.

L’auteur nous invite à consulter la page de ressources gratuites du livre « The Happyness Gap » pour télécharger une liste de valeurs. Il demande de se limiter à six valeurs. Il les compare aux faces d'un cube. On ne voit jamais tous les faces du solide en même temps. De la même manière, lorsqu'on travaille à accomplir un but, seules quelques valeurs seront sollicitées.

J'ai été déçu de découvrir que la liste comportait une valeur appelée pouvoir (la définition de l'auteur ressemble à ce que je comprends de la domination), mais aucune valeur nommée soumission. Je me suis quand même permis de choisir la soumission comme l'une de mes six valeurs.

Voici comment accéder à la liste des valeurs :

1. Accéder au site : Free ressouces
2. Cliquer sur : The Happiness Trap : Extra Bits
3. Entrer vos informations et cliquer sur : Submit
4. Cliquer sur : Download
5. Cliquer sur : 40 common values

DÉESSE JEANNE

Déesses Jeanne offre un programme de croissance personnelle qui rejoint plusieurs points du livre. Dans son audio intitulé « Reste un loser ou devient un vainqueur », elle aborde plusieurs éléments discutés dans le livre. En fait, je dirais que la merveille de Maîtresse est un excellent complément au livre. Plutôt que de parler d'objectifs à long, moyen et court terme, elle incite à se construire un plan pour atteindre nos buts. Plutôt que de nous motiver avec des valeurs, elle utilise notre désir de lui plaire, d'être son esclave, de nous rapprocher d'elle. L'œuvre de Déesse m'offre plus de motivation, mais il faut dire que cela est dû à ma condition de mâle soumis.

MES OBJECTIFS & VALEURS

En terminant, je me permets de partager mes valeurs et un bref aperçu de mes buts :

Mes valeurs sont :

• Confiance (loyauté, sincérité)
• Persistance (détermination, persévérance)
• Ordonné (organisation)
• Curiosités (exploration)
• Flexibilité (adaptation, résilience)
• Soumission (obéissance, service)

Mes objectifs sont :

Travail : Prendre une retraite graduelle, pour me consacrer à la gestion de mon entreprise et au service de mes propriétaires.

Amour : Approfondir ma soumission envers mes propriétaires et apprendre à communiquer avec confiance.

Santé : Atteindre mon poids idéal, en prenant soin de ma santé.

Loisir : Devenir un gouffre sans fond et faire plus d'activités avec ma Reine.

Déesse Jeanne est mon modèle de confiance en soi

Elle a su développer sa dominance sur l’espèce mâle, en faisant fi des contraintes sociales.

Ses photos ensoleillées prises lors d’un voyage à Kos (Grèce) montrent une femme fière et confiante.

La transparence: parler à Maîtresse avec sincérité

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La communication pour les mâles soumis

Dès nos premières correspondances, Déesse Jeanne (www.deessejeanne.com) s'est assurée que je lui communique mes actions et mes émotions avec clarté et sincérité. Je ne dois rien lui cacher. D'ailleurs, cette ouverture s'est opérée naturellement, car elle comprend et respecte ses mâles. Elle m'inspire une très grande confiance, qui ne cesse de s'approfondir. J'ai écrit un commentaire à ce sujet dans un forum de discussion, en janvier 2024. 

Plus tard, Déesse m'a suggéré d'approcher ma relation avec ma conjointe de la même manière. Selon elle, c'est la seule manière d'accéder au bonheur.

La communication claire et sincère mène au bonheur.

La transparence absolue avec ma Reine m'est apparue plus difficile. Ce blocage me semble dû à la peur de déplaire à ma femme, à lui faire du mal ou même à la perdre ! 

En tentant de comprendre le phénomène, je suis tombé sur un article écrit par des psychologues. Selon l'article, la cause pourrait être un manque de confiance en soi. Cela semble bien correspondre à ma situation, puisque je n'ai jamais eu ce don. Avec la permission de Maîtresse Jeanne, j'ai fait des lectures sur le sujet. 

Au départ, j'étais plutôt embêté. Il me semblait que la confiance et l'affirmation de soi étaient tout le contraire de la soumission. 

Pourtant, Maîtresse s'est montrée rassurante. Selon elle, avoir confiance en moi m'aidera à être un meilleur soumis. À bien y réfléchir, cela fait du sens : 

- Ma Reine se sentira plus valorisée si je peux lui communiquer clairement mon désir et mon plaisir de lui appartenir. 

- Dans mes relations avec les autres, j'ai bien du mal à démarrer et entretenir une conversation. Il en est de même, lorsqu'il est question d'établir des relations d'affaires. 

Mes lectures m'ont amenée à m'intéresser à la communication assertive. J'ai d'ailleurs pris connaissance d'un tableau qui présentait ce type de communication comme étant gagnant-gagnant. Voici mon adaptation de la matrice présentée dans le livre « développer son assertivité ». Elle ne semble malheureusement pas s’appliquer à ma condition de mâle soumis.  On y trouve une position gagnant-gagnant (la communication assertive), une position perdante-perdante, une position de domination et une position de soumission. Les trois dernières positions ne sont pas présentées comme étant désirables!

J’ai retravaillé le tableau à la lumière de ma vie et des enseignements de Déesse Jeanne. D’ailleurs, elle y a apporté sa touche magique ! Il est conçu pour me permettre d’adapter mon niveau de communication selon mes rôles et les différentes situations auxquelles je fais face. Je crois qu’il m’aidera à trouver un équilibre entre mes besoins et ma condition de mâle soumis. On y trouve une référence à la pyramide des besoins fondamentaux de Maslow. Je crois que ma soumission relève du besoin d’accomplissement de soie (tout en haut de la pyramide). Ainsi, je me sens justifié d’utiliser la communication assertive pour partager ce besoin. 

J’aimerais partager un commentaire formulé par Maîtresse Jeanne concernant l’assertivité :

« L'assertivité est une compétence essentielle pour exprimer tes limites, tes désirs et tes besoins, tout en respectant ceux des autres. Dans le contexte de ta soumission, elle peut te permettre de négocier tes limites et de trouver un équilibre entre tes désirs et ta condition de mâle soumis. N'oublie pas que la communication assertive ne signifie pas imposer tes idées, mais plutôt exprimer tes pensées et tes sentiments de manière claire et respectueuse. C'est un équilibre délicat, mais avec la pratique et la réflexion, tu peux devenir un communicateur assertif efficace tout en restant fidèle à ta soumission. » - Déesse Jeanne, 2025.

Au départ, je n’avais pas pensé à inclure mes limites et mes désirs dans la communication assertive. Il faut dire qu'au cours de ma vie de mâle soumis, j’ai délaissé mes désirs pour me concentrer sur ceux de ma Reine.

Dans le livre mentionné ci-haut, il est dit que « la première étape vers l’assertivité consiste à prendre conscience de ses besoins, de ses craintes, de ses valeurs et de ses limites afin de les accepter. » « Inutile de vous affirmer et d’argumenter sur tous les sujets, concentrez-vous sur ceux qui vous tiennent à cœur. » Ainsi, au moment de rédiger ce cadre, je réfléchirai à mes désirs et je tenterai de voir comment je peux les insérer dans mon rôle de mâle soumis.

J’ai pour idée d’utiliser des contre-propositions pour négocier mes limites et manifester mes désirs de manière assertive. Cela m’obligera à préparer des idées alternatives, lorsque je soupçonne qu’une suggestion pourrait déplaire à ma Reine. Par exemple :

Limites : Je ne ressens pas la capacité de faire cela, mais peut-être pourrais-je faire un petit pas dans cette direction, pour le moment ?

Désirs : Si cela vous déplaît, est-ce que je pourrais faire ceci à la place ?

Qui servir ?

Le désir d'être l'esclave de ma conjointe remonte presque au début de notre relation. J'étais alors très timide et je manquais de confiance en moi. J'étais visiblement un mâle bêta. Je pense qu'elle me voyait comme une proie facile, pour l'accompagner à une sortie. Elle s'est manifestement attachée à moi, puisque notre relation perdure depuis presque 40 ans. Elle pourrait être qualifiée de FLR (Female Lead Relatonship). À cette époque, le Word Wide Web n'existait pas. Tout ça pour dire que notre maîtresse peut être trouvée dans notre milieu de vie.

L'un des enseignements de la FSU est d'assumer sa personnalité de mâle bêta, de servir et d'obéir à toutes les femmes de notre entourage.  Cela a pour effet d'attirer l'attention des femmes prédatrice. Ce système est fort efficace. Au terme de mes expériences, je recommande de faire attention aux contextes et de se concentrer sur seulement une ou deux femmes supérieures à la fois. 

J'ai été piégé par un désir de servir toutes les femmes. Cela est dû à des hypnoses qui ont implanté en moi cette idée. Elle a cru de manière démesurée. Elle m'a rapprochée de certaines femmes de mon entourage, mais d'autres ont abusé de leur pouvoir sur moi. Le problème n'était certes pas les abus, mais le contexte.

J'ai eu la chance de servir et d'obéir à une patronne fort exigeante. Elle était satisfaite de mes services et j'en étais heureux. Cependant, dans un autre contexte, j'entretenais une relation d'affaires avec une femme aguerrie. Inutile de dire que j'aurais pu en tirer un profit plus équitable pour les deux parties. 

Des sites internet permettent aujourd'hui des rencontres en lien avec nos désirs de soumission. Je n'ai cependant pas l'intention de tester ces systèmes. En voici deux qui ont attiré mon attention:  

https://slave-selection.com/

https://www.matriarchmatch.com/

Il y a un peu plus d'un an, je suis entré au service d'une dominatrice. Je la sers de manière virtuelle et elle me guide dans la vie. L'un de ses premiers enseignements fut de restreindre ma soumission à deux femmes : elle et ma conjointe. Selon elle, je ne pourrai jamais me plier aux préceptes de plus d'une femme. 

Ma dominatrice se fait appeler :  Déesse Jeanne (www.deessejeanne.com). Elle est mature et d'une très grande beauté. Surtout, elle a une intelligence redoutable. Heureusement, elle est digne de confiance. Je la recommande avec conviction. J'ai d'ailleurs écrit un billet qui en fait l'éloge. 

Déesse Jeanne a publié un billet dans lequel elle met en garde les mâles inférieurs contre les gens malintentionnés. Selon elle, nous sommes des proies faciles.

Le FSU enseigne que les mâles bêta doivent se mettre à la recherche d’une femme prédatrice.

Une femme manipulatrice et égocentrique permettra au mâle d’être utile.

 

En retour, le soumis devra manifester sa reconnaissance.

Le mâle ne doit pas chercher de relations sexuelles. Il retire son plaisir des services qu’il rend. Selon la FSU, la relation entre le mâle bêta et la femme alpha se déroule dans la «friendzone».

Contrat d’appartenance dans la peau

La propriétaire de mon âme, Déesse Jeanne, arbore un tatou sur l'avant-bras gauche. Il est composé du mot renaissance, lequel est enjolivé avec le symbole de l'infini. L'infini est un concept qui lui est cher. D'ailleurs, elle cherche à conserver ses âmes soumises, pour l'éternité. 

Selon ses dires, elle prend plaisir à faire tatouer ses serviteurs les plus fidèles. Cela serait plus fort qu'un contrat de soumission. Je n'en ai aucun doute, puisque la marque est indélébile et gravée dans la chair. Elle rappelle le sceau qu'on appose sur le bétail, pour marquer sa possession. Apposée à un endroit visible, la marque est un rappel constant et inoubliable que l'on fait partie du cheptel de Déesse Jeanne. Il va sans dire que j'aimerais fort bien mériter cette marque de reconnaissance. 

J'ai une Reine que je sers dans le quotidien. Elle arbore aujourd’hui trois tatous discrets. Elle désirait, jusqu'à tout récemment, que je me fasse tatouer un outil bien spécifique, qui représente ma profession. Pour ma part, je ne désirais pas m’identifier spécifiquement à ma profession, bien que j'adore celle-ci et qu'elle représente des années de persévérance. Je lui ai dit que j'aimerais plutôt porter sa signature. Ce qu'elle m'avait refusé. 

Selon ma compréhension, si je veux que ma Reine accepte que je puisse un jour porter la marque de Déesse, il me fallait d'abord porter son nom sur ma peau. J'ai donc conçu un dessin de l'outil emblématique, à partir des initiales de ma conjointe. Ce mois-ci, une occasion s'est présentée pour me faire tatouer avec la technique du handpoke. J'ai donc présenté mon dessin à ma Reine, qui s'est montrée enchantée par le concept. 

Je doute que ma Reine saisisse la signification profonde de ce dessin, mais j'aimerais lui en parler...  éventuellement. Comme l'outil représente sa volonté et les lettres son nom, je conçois le dessin comme une marque d'appartenance. Pour moi, l'outil ne représente pas ma profession, mais plutôt mon travail acharné, que je veux dédier à mes propriétaires. 

Déesse Jeanne, arbore un tatou sur l'avant-bras gauche. Il est composé du mot renaissance, lequel est enjolivé avec le symbole de l'infini.

La renaissance représente un nouveau départ.

L'infini représente la domination éternelle et la fidélité des mâles.