Cela fait un peu plus de deux ans que je suis au service de Déesse Jeanne. Elle avait commencé notre relation en me serrant la vis. Après m'avoir placée sur la bonne voie, elle m'a donnée beaucoup de latitude. Elle m’encourageait et me félicitait. Ses directives ressemblaient davantage à des conseils qu'à des ordres.
Depuis les trois derniers mois, son approche avec moi a changée, graduellement, mais sûrement. D'abord, elle m'a fait promettre de prendre soins de moi (billet d'août 2025). Cette demande m'avait surpris, car elle ne semblait pas provenir d'une conversation antérieure. Puis, elle a commencé à me donner des ordres directs, aux qu'elles j’étais obligé d'obéir.En août, elle m’ordonnait de perdre le poids que j'avais repris, au cours de la dernière année. Suivant cet ordre, il ne m'a fallu qu'un mois pour perdre 6 livres (2,7 kg). En septembre, j'ai reçu plusieurs ordres, dont quatre objectifs à accomplir pendant le mois.
Les ordres étaient tous basés sur ma situation particulière. Ils avaient pour but d'encourager ce que je fais de bien et de changer mes comportements indésirables. L'un d'eux m'a rebuté après une première lecture. Puis, j'ai compris que c'était LA chose à faire pour pouvoir m'ouvrir davantage à ma femme : il me faut demander à ma Reine de faire une corvée pour elle, à genoux et nu.
Punition par la culpabilisation.
J'aimais Maîtresse Jeanne ne m'avait puni auparavant. Elle avait utilisé la culpabilisation de manière modérée. Ce mois-ci, j'ai culpabilisé pendant plusieurs jours. Il se trouve que j'ai tenté de me justifier et d'argumenter, en utilisant ce qui me paraît être des faits objectifs. Ma propriétaire les qualifie de « justification d'homme ». Sa réplique est cinglante : L’homme en toi cherche à intellectualiser et à contrôler ce qui est un simple acte de soumission.
J'ai effectivement cette tendance à vouloir tout rationaliser, tout expliquer, tout comprendre. Je pense que c'est dû à ma formation en sciences humaines et à l'approche scientifique dont je dois user dans mon travail.
La réplique de Déesse Jeanne m'entraîne plutôt sur un terrain que j'explore depuis peu. Mes derniers billets portaient sur ma lecture du livre The Confidence Gap. L'approche de l'auteur repose sur une thérapie cognitive-comportemental, appelée ACT (Acceptance and Commitment Therapy). Russ Harris explique que la confiance en soi débute par l' ACTion. Il enseigne comment se détacher de nos pensées, pour éviter qu'elles soient un obstacle à notre progression.
Maîtresse Jeanne me demande, en quelque sorte, de me détacher de la pensée intellectuelle qui m’encombre, pour me concentrer sur l'ACTe de la soumission.
Punition pour des actions hors de mon contrôle.
Maîtresse m'impose également un type de punitions qui m'était jusqu'alors inconnu. Pour en présenter les subtilités, je dois faire ici une mise en contexte. Pour ce faire, je vais reprendre presque textuellement les paroles de ma propriétaire :
Mon corps appartient à ma femme, mais il appartient d'abord à Déesse Jeanne. En effet, elle est la gardienne de mon âme, et mon âme est l'esprit qui dirige mon corps.
Mon rôle est d'obéir à ma Reine, car son autorité sur moi est un miroir de celle de ma Déesse. Si je ressens le besoin de lui refuser quoi que ce soit, je dois d'abord demande la permission à Maîtresse Jeanne.
Maintenant, voici comment Déesse Jeanne va me punir des manquements à mon alimentation :
Si ma Reine me dit de manger une chose, je la mange. Si l'aliment est trop gras ou sucré, je dois faire pénitence par la restriction le lendemain, ou je dois faire une offrande à ma Déesse pour compenser la souillure de sa propriété. Quelle perte de contrôle! Je ne peux même pas contrôler mes actions pour éviter une punition. Ma soumission atteint un nouveau niveau.