vendredi 11 octobre 2024

Devenir un esclave pour sa femme : l’importance de la constance

La lecture d’un texte écrit par Élise Sutton, il y a plusieurs années, m’a fait comprendre que la consistance est essentielle pour devenir l’esclave de sa femme. Comment peut-elle considérer son mâle comme un esclave à part entière, 24heures/24, 7 jours/7, s’il n’est pas constant dans ses services et son obéissance?

Les manquements ne font pas que ralentir la progression de la relation D/s, elle la fait reculer. Plutôt que d’intégrer un nouvel élément dans la relation, Madame se remettra en question, pensant qu’elle est allée trop loin, ou elle remettra en question la volonté du mâle. Dans son immense sagesse, elle voudra prendre du recul, pour s’assurer de ne pas prendre un mauvais chemin.

La consistance est un bien beau concept, mais il est difficile à appliquer dans la réalité. Les obstacles que j’ai rencontrés sont la douleur de l’humiliation, la peur, le stress et la fatigue. La faim et la fatigue peuvent modifier notre attitude. La faim me fait mal, mais la fatigue me rend impatient.

Voici quelques anecdotes tirées de ma vie, pour illustrer ces propos. J’ai écrit en rouge les occasions qui ne se sont pas présentées deux fois :

  •          Madame vante mon obéissance à ses amis. Dans les minutes qui suivent, je trouve un prétexte pour ne pas obéir, car je me sens humilié devant cette autre personne.
  •          Madame lance un déchet de manière spontanée et me demande de le ramasser. Surpris par cette situation, qui me paraît surréaliste et humiliante, je refuse de coopérer.
  •          Dans un pays étranger, Madame profite du fait que je regarde la piscine, les mains contre la rambarde du balcon. Elle retire mon T-Shirt. Cependant, lorsqu’elle tente d’en faire autant avec mon pantalon, j’exprime ma crainte d’avoir des ennuis avec les autorités, dans un pays étranger.
  •         Au moment de se coucher, Madame me demande de rentrer la chatte, car elle n’a pas envie de se lever. Après une soirée à travailler sur un rapport en retard, je meurs de fatigue, mon seul souhait est de dormir. De plus, je sais que cela demande de la patience. Cette bête préfère passer la nuit dehors, de sorte qu’il faut l’appâter. Je manifeste alors mon refus.
  •          L’époux organise une surprise à Madame. Il l’amène dans un motel thématique. Il a choisi une chambre avec une grande baignoire à remous. Dans le bain, Madame tend un pied à son soumis. Il l’embrasse délicatement. Cependant, il se désiste lorsqu’elle tente de l’enfoncer dans sa bouche, car il craint de passer pour un fétichiste des pieds. Il se sent déjà anormal avec son fantasme de soumission.
  •          Après avoir bien servi, de manière constante, pendant de nombreuses semaines, Madame me demande pourquoi je me comporte ainsi avec elle. Je réponds alors avec des simplicités qui ne reflètent pas mon désir profond de soumission, par crainte du rejet. Bien que cette situation se soit répétée plusieurs fois, mes réponses sont encore superficielles. Je pense que cela est dû à un manque d’estime et de confiance en soi.

Il va sans dire que je regrette mes réponses aux avances «Kinky» de ma Reine. Aujourd'hui, je maîtrise plutôt bien la consistance, mais la peur ralentit ma progression. Il me faut maintenant travailler sur la confiance en soi. Ma guide spirituelle, Déesse Jeanne, dit que ça fera de moi un meilleur soumis. Comme elle a accepté de m’aider dans cette démarche, j’ai confiance d’y arriver. 

En terminant, voici quelques « memes » créés par la FSU que je trouve fort inspirante et qui peuvent aider à garder la trajectoire :






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